Histoire des rues
d’Aubière
Rue Charras |
Autrefois,
la rue Charras était une impasse qui partait de la rue Victor-Hugo et butait,
avec l’impasse des Lavandières, contre les remparts sud du bourg. Aujourd’hui,
elle débouche sur la place des Ramacles.
Dès 1867, elle a porté le nom de rue Rouher, du nom de l'homme de loi et homme politique français, Eugène Rouher, né à Riom le 30 novembre 1814 et mort à Paris le 3 février 1884. Il fut l'un des principaux personnages du Second Empire. Sa position prééminente au sommet de l'État dans les années 1860, lorsqu'il occupa notamment les fonctions de ministre présidant le Conseil d’état puis de ministre d'Etat de 1863 à 1869, lui valut d'être qualifié de « Vice-Empereur ». Il fut, entre la mort de Napoléon III (1873) et celle du prince Impérial (1879), le principal chef du parti bonapartiste. On comprend pourquoi, Michel Roche, maire d'Aubière sous la 3ème République et farouche anti-bonapartiste, changea le nom de cette rue.
Dès 1867, elle a porté le nom de rue Rouher, du nom de l'homme de loi et homme politique français, Eugène Rouher, né à Riom le 30 novembre 1814 et mort à Paris le 3 février 1884. Il fut l'un des principaux personnages du Second Empire. Sa position prééminente au sommet de l'État dans les années 1860, lorsqu'il occupa notamment les fonctions de ministre présidant le Conseil d’état puis de ministre d'Etat de 1863 à 1869, lui valut d'être qualifié de « Vice-Empereur ». Il fut, entre la mort de Napoléon III (1873) et celle du prince Impérial (1879), le principal chef du parti bonapartiste. On comprend pourquoi, Michel Roche, maire d'Aubière sous la 3ème République et farouche anti-bonapartiste, changea le nom de cette rue.
Voir le Cadastre de 1831
La rue Charras doit son nom à un vaillant républicain du 19ème siècle.
Jean-Baptiste Charras |
Jean-Baptiste Charras (1810-1865). Fils d'un
volontaire de 1792 qui parvint au rang de général de brigade, J.-B. Charras fut
élève à l'École Polytechnique. Ardent républicain, il joue un rôle actif lors
de la révolution de 1830. Sous la Monarchie de Juillet, il prend part aux
campagnes d'Afrique sous les ordres de Bugeaud et de Lamoricière. Adjoint de
Cavaignac au ministère de la guerre en 1848, il est élu député. Arrêté lors du
coup d'État du 2 décembre 1851, il est exilé par le décret du 9 janvier 1852,
et il séjourne successivement en Belgique, en Hollande puis en Suisse, où il
décède en 1865.
Cette
rue a été baptisée durant la IIIème République, sous un mandat de Michel
Roche-Chaduc, maire farouchement républicain et anti-bonapartiste notoire,
lui-même exilé (à Rodez) par le décret de 1852.
Fresque de la rue Charras |
Impasse des
lavandières.
Pourquoi cette impasse porte un tel nom ? Beaucoup l’ignore pour ne pas
avoir connu le lavoir qui se trouvait à l’emplacement du parking du Crédit Lyonnais, dans l’impasse des
lavandières.
Impasse des Lavandières |
Cour du Verger. Face à l'impasse des Lavandières, s'ouvre une impasse en forme de cour. Elle était nommée Cour du Verger, sur le plan d'alignement de 1867.
© Cercle
Généalogique et Historique d'Aubière (Pierre Bourcheix)
Crédit Photos : Pierre Bourcheix
Suivez l'histoire et la généalogie d'Aubière sur : http://www.chroniquesaubieroises.fr/
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