Les sociétés de
musique à Aubière
La Gauloise
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| Bannière de La Gauloise, créée à partir d'une robe de mariée |
1872. On sort à peine
de la guerre de 1870-1871. Les Aubiérois, et surtout les soldats, comme tous
les Français, ont le moral dans les sabots. Un ancien grognard de
Napoléon 1er, Amable Bayle qui en a vu bien d’autres, refuse de
se laisser abattre.
La musique, voilà le moyen de remettre un
peu de baume dans le cœur des Aubiérois. Amable Bayle rassemble donc tous les
hommes, vignerons de bonne volonté, qui ont l’âme musicienne, à défaut de
virtuoses qu’ils deviendront plus tard.
« La Gauloise » est née. Cette
harmonie affichera sur sa bannière, comme le symbole de la résistance arverne,
la représentation d’un Vercingétorix conquérant et vainqueur, effaçant du coup
l’humiliation de la récente défaite du second Empire de Napoléon iii.
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| La Gauloise en 1882, pour son dixième anniversaire |
Des dizaines d’Aubiérois de tous bords
répondent à l’appel d’Amable Bayle. Certains sont issus des musiques
militaires : ils encadreront les néophytes. Le soir, de retour des vignes,
les vignerons participent aux répétitions et aux leçons de solfège. Les
premiers concerts sont donnés à l’occasion des fêtes locales, paroissiales ou
profanes : la fête de Saint-Verny, patron des vignerons, au mois de mai,
la Fête patronale de la Saint-Loup, en septembre, ou la Fête de Sainte-Cécile,
patronne des musiciens, en novembre…
Extraits
du Cahier n°3 du CGHA – Musique, Théâtre et Chant choral, 2007 (P.B.)
Vers
« Les Enfants d’Aubière »
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