Francisque Dégironde, né le 17 août 1887 à Aubière, était
le fils de Barthélemy et de Marie Mosnier. Il avait épousé, le 13 juillet 1912
Marie-Thérèse Bourghis.
Il tombe, sous le feu de l’ennemi, le surlendemain de son
27ème anniversaire, le 19 août 1914. Son régiment se trouvait alors
à Günsbach en Alsace, le village d’Albert Schweitzer.
L’avis de décès n’arriva à la mairie d’Aubière que début
septembre : ce fut le premier.
Le maire, Jean Noëllet, dit le Rapide, prit son courage à
deux mains et s’en alla avertir la famille. Chemin faisant, il rencontra un de
ses administrés qui lui demanda : « Où vas-tu donc avec cette mine de
déterré ? » Jean Noëllet répondit : « Un Aubiérois a été
tué ; je vais avertir la famille ». L’Aubiérois se dit en lui-même :
« Combien de fois devra-t-il faire cette terrible démarche avant que la
guerre ne se termine ? »
Plus de cent fois !
Tout au long de l’année, nous rendrons ainsi hommage aux
Aubiérois morts pour la France.
| Avis de décès de Francisque Dégironde, reçu en mairie d'Aubière, et annoté (en bleu) de la main du maire Jean Noëllet. (Archives communales d'Aubière) |
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| Fiche de Francisque Dégironde - A noter une erreur sur sa date de naissance - (Site Mémoires des Hommes) |
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| Église de Günsbach en 1917 Un obus a détruit le clocher. |
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| Günsbach, en Alsace, aujourd'hui. |
© Cercle Généalogique et Historique d'Aubière




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