1790-1842
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Le Journal économique du fils du dernier
seigneur d’Aubière
Épisode 70
Novembre et Décembre 1798
Novembre et Décembre
1798
[Page 73]
Prix des denrées :
[en blanc]
1- J’ai fait compte
avec ma sœur de tous les revenus que j’ai perçus pour elle. Dans le cours de
cette année, à prendre sur le livre de recette et Dépense au mois de février,
époque où j’ai commencé à percevoir pour elle des revenus séparés. J’ai fait
pareillement compte des dépenses. Il se trouve que je lui serai redevable d’une
somme de 400£ lorsque tous les revenus seront rentrés. Je me suis de plus
accomodé [sic] de 33 septiers seigle
et sept septiers pamoule qu’elle avait dans le grenier, plus de la paille, plus
d’une demi pièce de vin qui lui reste dans la cave, plus de son huile. Le tout
montant à 500£, seigle à 12£, orge à 8£, vin à 3£, huile à 12 sols la livre. Je
lui ai en conséquence reconnu devoir la somme de neuf cents livres. Tous les
revenus qui ne tombent point dans l’année présente ainsi que les récoltes de l’année
1798 ne font pas partie du présent compte.
2- J’ai fait retailler
par Louis la martre mon verger de Noyers à 3£ par jour. Cette réparation m’a
coûté environ dix écus et j’ai à peu près pour autant de bois.
3- J’ai donné à prix
fait à des gens d’Aunat [Aulnat] à
arracher tous les ormeaux qui sont à Noyers dans la terre qui est derrière l’écurie
aspect de jour et de bise. Ils doivent avoir tous les culs, c’est-à-dire tout
le bois qui est en terre et plus quinze sols par toise courante. J’ai pris des
journaliers pour faire exploiter à mesure tout le bois qui n’est propre qu’à
brûler ; je réserverai tout le bois sain pour charronage [sic].
Plantier |
4- J’ai fait marché
avec Pierre … [en blanc] habitant à
Lempdes pour fossoyer mon plantier l’année prochaine, moyennant quatre septiers
bled et huit pots de petit vin. Il doit lui donner six saisons, et je suis
chargé de faire remplacer les maillots qui manquent.
5- J’ai fait planter à
Noyers, en remplacement, quarante sauvageons que j’ai acheté à la foire de
Montferrand. Je les fais enbuissoner [sic] ainsi que tous les autres jeunes arbres de mon verger.
6- Il s’est dépensé
dans le courant de cette année, pour la nourriture des domestiques, la quantité
de vingt septiers de bled ; il s’est dépensé pour le ménage dans la même
année, cent trente livres d’huile. La dépense du ménage en argent déboursée a
été de deux mille cinq cent dix-sept livres, sur quoi il y a eu soixante quatre
livres de reste. La dépense réelle a été de deux mille quatre cent quarante
cinq livres neuf sols.
7- Les gages des
domestiques sont de cent livres pour Michel Chaboissier, soixante livres pour
la Toinon Chauvet, cinquante quatre livres pour la Marie Bienfait ; la
Geneviève, ci-devant sœur converse de Ste-Marie, ne reçoit point de gages, non
plus que la Marguerite Duparroy, femme de Michel Chaboissier demeurant à
Aubière.
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