Le château d'Aubière
d'après le dessin de Guillaume Revel (1452)
Le point de vue de Guillaume Revel est celui que l'on a en descendant du plateau des Cézeaux par le nord-ouest.
Même s'il existait vraisemblablement une "motte" et un donjon dès le Xème siècle à Aubière, le château dessiné par Revel a subi de nombreuses améliorations, voire reconstructions, jusque vers 1400. Certaines parties du château ressemblent étrangement à celui de Châteaugay, construit au XIVème siècle.
Le donjon quadrangulaire est couronné de mâchicoulis et de créneaux et surmonté d'une tourelle ; il est situé dans l'angle sud-ouest de l'enceinte également quadrangulaire. A l'est, le château présente un grand corps de logis à deux étages surmonté de combles aménagés. On aperçoit, adossé à la face méridionale, l'extrémité d'un autre bâtiment. Tandis que deux tours rondes s'élèvent au nord-est et au sud-est. L'angle nord-ouest est occupé par une tour carrée surmontée de mâchicoulis et de créneaux. On distingue une tourelle d'escalier dans son angle sud-est. Cette tour d'angle est reliée au donjon et au corps de logis par des courtines crénelées.
Guillaume Revel a placé le château dans la partie droite de son dessin de façon à représenter l'ensemble du village. Le château est en effet enclavé dans la partie occidentale du village. Deux autres éléments caractéristiques ont été relevés par Revel : l'église et la porte de la Quaire.
Si la première église date du XIIème siècle, celle-ci est une construction du XIVème siècle. Elle est coiffée d'un clocher à peigne avec deux cloches.
Les fossés et les remparts
Il semble que Guillaume Revel ait laissé apparaître les fossés à droite de la Tour de la Quaire et sous l'église. Le reste de l'enceinte est sans doute dissimulée par la végétation ou n'est-elle pas encore achevée ? Si les fossés existaient en 1452, la grande enceinte du village n'a sans doute pas été terminée avant la fin du XVème siècle. C'est une dérivation de l'Artière qui alimentait les fossés. On notera que des constructions s'élevaient déjà au-delà des fortifications, entre le quartier de la Quaire et celui des Foisses, à gauche du dessin.
Autrefois, le bourg d'Aubière était tout entier sur la rive gauche du ruisseau d'Artière et moins étendu qu'aujourd'hui. La forme générale était grossièrement circulaire, avec une large échancrure à l'ouest, dans laquelle le château et une partie de ses dépendances étaient construits. Le bourg était entièrement entouré d'un fossé, dont l'eau était fournie par un bief dérivé de l'Artière au niveau d'un barrage encore visible (à une centaine de mètres en amont de la place des Ramacles). Ce bief (par où devait passer, hormis les jours de crue, presque toute l'eau du ruisseau) longeait l'enceinte du bourg à l'aspect de sud et servait de fossé, laissant entre son cours et l'Artière un terrain vacant, qui est la place actuelle des Ramacles. Les maisons de cette place (côté nord) occupent l'emplacement des fossés dont le tracé est encore visible sur le cadastre du XIXème siècle. En aval, après avoir dépassé le bourg, le bief actionnait le moulin du seigneur, puis se reversait dans l'Artière (à l'emplacement de la place de l'Ile, aujourd'hui place Jean-Jaurès). Vers l'extrémité occidentale de la place des Ramacles, un fossé se détachait du bief en direction du nord, s'avançait vers le château et se divisait en deux branches, entre lesquelles le château était enfermé. Celle de l'ouest passait dans les parages de la rue Vercingétorix actuelle (côté est de la rue). Le tracé de la branche à l'est du château est indiqué aujourd'hui par la rue Saint-Loup. C'est cet ensemble (ou peut-être seulement une partie de cet ensemble) que les textes appellent le fossé du château. Au nord du château, le fossé continuait à entourer le bourg aux aspects d'ouest, de nord et d'est et rejoignait le bief méridional non loin de la porte des Ramacles. Le tracé de ce fossé est encore visible par endroits sur le plan cadastral du XIXème siècle, à l'est, les maisons de la rue Saint-Antoine et de la rue Nationale (côté ouest des deux rues) sont construites sur l'emplacement du fossé.
Le 20 juin 1718, Guillaume André, conseiller au présidial de Clermont, achète la baronnie d'Aubière et fait procéder à un état des lieux : État des lieux du château d'Aubière.
Même s'il existait vraisemblablement une "motte" et un donjon dès le Xème siècle à Aubière, le château dessiné par Revel a subi de nombreuses améliorations, voire reconstructions, jusque vers 1400. Certaines parties du château ressemblent étrangement à celui de Châteaugay, construit au XIVème siècle.
Le donjon quadrangulaire est couronné de mâchicoulis et de créneaux et surmonté d'une tourelle ; il est situé dans l'angle sud-ouest de l'enceinte également quadrangulaire. A l'est, le château présente un grand corps de logis à deux étages surmonté de combles aménagés. On aperçoit, adossé à la face méridionale, l'extrémité d'un autre bâtiment. Tandis que deux tours rondes s'élèvent au nord-est et au sud-est. L'angle nord-ouest est occupé par une tour carrée surmontée de mâchicoulis et de créneaux. On distingue une tourelle d'escalier dans son angle sud-est. Cette tour d'angle est reliée au donjon et au corps de logis par des courtines crénelées.
Guillaume Revel a placé le château dans la partie droite de son dessin de façon à représenter l'ensemble du village. Le château est en effet enclavé dans la partie occidentale du village. Deux autres éléments caractéristiques ont été relevés par Revel : l'église et la porte de la Quaire.
Si la première église date du XIIème siècle, celle-ci est une construction du XIVème siècle. Elle est coiffée d'un clocher à peigne avec deux cloches.
Les fossés et les remparts
Il semble que Guillaume Revel ait laissé apparaître les fossés à droite de la Tour de la Quaire et sous l'église. Le reste de l'enceinte est sans doute dissimulée par la végétation ou n'est-elle pas encore achevée ? Si les fossés existaient en 1452, la grande enceinte du village n'a sans doute pas été terminée avant la fin du XVème siècle. C'est une dérivation de l'Artière qui alimentait les fossés. On notera que des constructions s'élevaient déjà au-delà des fortifications, entre le quartier de la Quaire et celui des Foisses, à gauche du dessin.
Autrefois, le bourg d'Aubière était tout entier sur la rive gauche du ruisseau d'Artière et moins étendu qu'aujourd'hui. La forme générale était grossièrement circulaire, avec une large échancrure à l'ouest, dans laquelle le château et une partie de ses dépendances étaient construits. Le bourg était entièrement entouré d'un fossé, dont l'eau était fournie par un bief dérivé de l'Artière au niveau d'un barrage encore visible (à une centaine de mètres en amont de la place des Ramacles). Ce bief (par où devait passer, hormis les jours de crue, presque toute l'eau du ruisseau) longeait l'enceinte du bourg à l'aspect de sud et servait de fossé, laissant entre son cours et l'Artière un terrain vacant, qui est la place actuelle des Ramacles. Les maisons de cette place (côté nord) occupent l'emplacement des fossés dont le tracé est encore visible sur le cadastre du XIXème siècle. En aval, après avoir dépassé le bourg, le bief actionnait le moulin du seigneur, puis se reversait dans l'Artière (à l'emplacement de la place de l'Ile, aujourd'hui place Jean-Jaurès). Vers l'extrémité occidentale de la place des Ramacles, un fossé se détachait du bief en direction du nord, s'avançait vers le château et se divisait en deux branches, entre lesquelles le château était enfermé. Celle de l'ouest passait dans les parages de la rue Vercingétorix actuelle (côté est de la rue). Le tracé de la branche à l'est du château est indiqué aujourd'hui par la rue Saint-Loup. C'est cet ensemble (ou peut-être seulement une partie de cet ensemble) que les textes appellent le fossé du château. Au nord du château, le fossé continuait à entourer le bourg aux aspects d'ouest, de nord et d'est et rejoignait le bief méridional non loin de la porte des Ramacles. Le tracé de ce fossé est encore visible par endroits sur le plan cadastral du XIXème siècle, à l'est, les maisons de la rue Saint-Antoine et de la rue Nationale (côté ouest des deux rues) sont construites sur l'emplacement du fossé.
Le 20 juin 1718, Guillaume André, conseiller au présidial de Clermont, achète la baronnie d'Aubière et fait procéder à un état des lieux : État des lieux du château d'Aubière.
Suivez l'histoire et la généalogie d'Aubière sur : http://www.chroniquesaubieroises.fr/
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