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vendredi 11 mai 2012

Rue Bérenger

Histoire des rues d'Aubière

Rue Bérenger
 
Autrefois située  au quartier du Roudeix, la rue Bérenger, s'appelait (dans un jugement du bailly Thoury du 20 juillet 1780 - Archives communales d'Aubière) rue du Chaufour, pour sa proximité avec le four banal situé entre le quartier du Roudeix (ou du Roudet) et le quartier de la Halle. En 1858, elle portait le nom de rue du Roudeix.

C'est un petit bout de rue qui avait autrefois un rôle plus important qu’il n’y paraît aujourd’hui.
Dans le bourg fortifié, c’était le seul passage pour aller de la porte des Ramacles à la porte de la Quaire. Le premier cimetière, autour de l’église, et la halle empêchaient toute circulation autre que celle des piétons.

René Bérenger

René Bérenger ou le "Père la Pudeur".
Avocat à Lyon, il devint député de la Drôme en 1871 puis sénateur à vie en 1875. Il fit voter des lois améliorant le régime cellulaire, dont la loi qui porte son nom autorisant les juges à prononcer le sursis à l'exécution de l'emprisonnement, toutes choses dénotant un esprit moderne remarquable.

Mais il dirigea également une campagne sévère pour le respect des bonnes mœurs, qui lui valut le surnom de « Père la Pudeur ». Cette pruderie lui attira les foudres des artistes et agaça une bonne partie de la jeunesse. Sa prétendue « purification » touchait les théâtres, même les plus prestigieux et il finit, en 1907 et 1908, par obtenir des poursuites officielles...

L'auberge Janon, Au pot renversé

Le pot renversé en clé de voûte

Auberge Janon. L’auberge au pot renversé. Le consommateur ne payait que lorsque l’aubergiste renversait le pot, prouvant ainsi qu’il avait servi jusqu’à la dernière goutte. C’est la famille Janon qui tenait auberge ici, les jours de marché, aux 17ème et 18ème siècles. C’est la même famille qui offrit la croix Saint-Antoine en 1738.

1ère impasse de la rue Bérenger (en 1858, impasse du Roudeix)

Première impasse Bérenger. Au fond de l'impasse, le long des remparts, les maisons ont été rasées. Il subsiste cependant la porte donnant accès hors les murs d’enceinte.

2ème impasse de la rue Bérenger

Deuxième impasse Bérenger. Au fond de cette impasse (à Aubière, on disait rue sans bout), la tour d’escalier à vis a été condamnée.

La rue Bérenger, ses impasses et l'Auberge Janon
(Cadastre de 1831)


© Cercle Généalogique et Historique d'Aubière (Pierre Bourcheix)




Crédit Photos : Pierre Bourcheix

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