Histoire des rues d'Aubière
Rue Bérenger |
Autrefois située au quartier du Roudeix, la
rue Bérenger, s'appelait (dans un jugement du bailly Thoury du 20 juillet 1780 - Archives communales d'Aubière) rue du Chaufour, pour sa proximité avec le four banal situé entre le quartier du Roudeix (ou du Roudet) et le quartier de la Halle. En 1858, elle portait le nom de rue du Roudeix.
C'est un petit bout de rue qui avait autrefois un rôle plus important qu’il n’y paraît aujourd’hui.
C'est un petit bout de rue qui avait autrefois un rôle plus important qu’il n’y paraît aujourd’hui.
Dans
le bourg fortifié, c’était le seul passage pour aller de la porte des Ramacles
à la porte de la Quaire. Le premier cimetière, autour de l’église, et la halle
empêchaient toute circulation autre que celle des piétons.
René Bérenger |
René Bérenger ou le "Père la Pudeur".
Avocat à Lyon, il devint
député de la Drôme en 1871 puis sénateur à vie en 1875. Il fit voter des lois
améliorant le régime cellulaire, dont la loi qui porte son nom autorisant les
juges à prononcer le sursis à l'exécution de l'emprisonnement, toutes choses
dénotant un esprit moderne remarquable.
Mais il dirigea également une campagne sévère pour le respect des bonnes
mœurs, qui lui valut le surnom de « Père la Pudeur ». Cette pruderie lui attira
les foudres des artistes et agaça une bonne partie de la jeunesse. Sa prétendue
« purification » touchait les théâtres, même les plus prestigieux et il finit,
en 1907 et 1908, par obtenir des poursuites officielles...
L'auberge Janon, Au pot renversé |
Le pot renversé en clé de voûte |
Auberge Janon. L’auberge au pot renversé. Le
consommateur ne payait que lorsque l’aubergiste renversait le pot, prouvant
ainsi qu’il avait servi jusqu’à la dernière goutte. C’est la famille Janon qui
tenait auberge ici, les jours de marché, aux 17ème et 18ème
siècles. C’est la même famille qui offrit la croix Saint-Antoine en 1738.
1ère impasse de la rue Bérenger (en 1858, impasse du Roudeix) |
Première
impasse Bérenger. Au fond de l'impasse, le long des remparts, les maisons ont été rasées. Il subsiste
cependant la porte donnant accès hors les murs d’enceinte.
2ème impasse de la rue Bérenger |
Deuxième
impasse Bérenger. Au fond de cette impasse (à Aubière, on disait rue sans bout), la tour d’escalier à vis
a été condamnée.
© Cercle Généalogique
et Historique d'Aubière (Pierre Bourcheix)
Crédit Photos : Pierre Bourcheix
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