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mardi 30 avril 2013

Journal économique de Jean-Baptiste André - 59



1790-1842

Toutes les semaines retrouvez ce document inédit exceptionnel
Le Journal économique du fils du dernier seigneur d’Aubière

Épisode 59
Juillet 1797


Juillet 1797
[Page 62]

Prix des denrées : froment 20£ ; seigle 14£ ; orge 10£ ; vin 9£

1- J’ai vendu au nommé Doyen, charron à Aubière, huit ormeaux à prendre le long du verger de Noyers, à raison de 24£ la pièce. J’ai vendu de plus au nommé Imbert, charron à Cornon (1), six gros ormeaux que j’avais fait couper dans le bois pour faire des tirans de grange, plus autres trois moins forts, moyennant 306£. J’ai pris le parti de faire venir des tirans de sapin de quarante pieds de long un pied dans le même bout. On m’en a conduit huit à raison de vingt un pièce ; le prix de mes ormeaux s’est employé à les payer.

2- J’ai affermé de trois à six et de six à neuf à la veuve de Gilbert Oby (2) la maison du courtier touchant le fossé d’Aubière, moyennant la somme de 100£ à commencer au 25 mars 1799 par bail reçu Chassagne, notaire à Clermont.


3- J’ai fait faire cette année à Noyers plusieurs réparations. J’ai fait construire le four à neuf ; j’ai acheté pour cet objet trois cent briques à raison de 4£ le cent, deux douzaines de grands carreaux pour le pavé à raison de huit sols la pièce. On a employé pour le surplus les anciennes briques et les anciens carreaux. J’ai fait prendre à Durtol un tombereau de terre rouge et trois autres tombereaux au puy d’Ansay (3) territoire de Cornon, mais cette dernière n’est aussi bonne. J’ai fait aussi arrangé la porte dud. four. J’ai fait aussi détruire la charpente du cuvage qui est à côté, elle était entièrement pourrie à l’exception des tirans et des arbalétiers (4) qui ont demeuré comme ils étaient. J’ai employé les filières (5) et les sablières (6) qui étaient à Aubière dans le bâtiment de la caudale. J’ai employé des planches neuves pour une partie que j’avais achetées à Clermont à la foire d’aoust à raison de 4£ 10s la douzaine ; environ un quart a été fait aux dépens des vieilles planches de la caudale. Les murs de ce bâtiment étant fort mauvais, j’y ai fait faire beaucoup de reprises, mon intention étant d’y faire un grenier. J’y ai fait percer des fenêtres, savoir deux du côté de midy de trois pieds en quarré, et une du côté de bise sur la cour. Il devait en être percé une autre de ce même côté mais comme le poulailler embarrassait pour cela, j’ai fait différer de la faire percer. J’ai fait descendre d’environ un pied les poutres qui y étaient placées afin qu’il y ait dans le grainier par-dessus une hauteur suffisante ; comme il en manquait trois, j’ai fait placer trois pièces que j’ai prises à Aubière. Les bestiaux de mes fermiers m’ont conduit tous mes matériaux attendu qu’ils sont en retard pour me payer et que je leur ai donné du temps. La pierre de taille que j’ai employée, soit pour les fenêtres soit pour placer le long des murs pour empêcher de déborder la charpente soit pour faire des mo… [illisible] du four, a été prise à Aubière. Les bois y ont été pris pareillement soit pour la couverture soit pour les solivaux pour faire le plancher. J’ai employé le sable que j’avais fait tirer du ruisseau dans le printemps. J’ai employé pour cette réparation, y compris une brèche de mur que j’ai fait bâtir le long du jardin, et une porte que j’y ai fait percer sur la cour, et quelques autres menues réparations, 60 septiers de chaux.


Annotations de Pierre Bourcheix :
(1) – Cornon : lire Cournon.
(2) – La veuve de Gilbert Oby : il s’agit d’Élisabeth Bourcheix. Gilbert Oby était courtier de son vivant.
(3) – Puy d’Ansay : il s’git du puy d’Anzelle à Cournon.
(4) – Arbalétiers : Lire arbalétriers, pièces de bois obliques soutenant les rampants du toit et éléments essentiels, avec le poinçon et l’entrait, d’une ferme de comble.
(5) – Filières : petites pièces de bois sur lesquelles portent les chevrons, dans les couvertures des bâtiments.
(6) – Sablières : pièces de bois placées longitudinalement, sur lesquelles reposent soit les chevrons de la charpente, soit le pied d’étai.



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vendredi 26 avril 2013

Une certaine régulation des naissances devant la mort



La vie et la mort. La seconde est la conséquence de la première. Nul être vivant ne peut y échapper.
La généalogie modifie notre optique sur ces évidences. A force de chercher les dates extrêmes de tous les êtres humains qui nous intéressent, nous finissons par oublier que nous aussi nous faisons partie de l’aventure humaine et qu’un jour la deuxième date nous concernera.
La situation économique du XIXème siècle aurait-elle provoqué, plus ou moins consciemment, une régulation des naissances ?

D’abord la naissance : les paroissiaux et les actes d’état civil fourmillent de vie. Lorsqu’on remonte assez loin, la plupart des couples avaient un grand nombre d’enfants-dépassant parfois la dizaine. Pourtant, en compulsant les documents d’Aubière, il parait évident qu’à un moment précis ce phénomène s’estompe.
Au XIXème siècle, les pays vinicoles auvergnats deviennent prospères parce que les grands propriétaires terriens vendent, en partie, leurs domaines. La destruction des vignes par le phylloxéra dans le midi de la France et l’arrivée du chemin de fer qui permet un transport rapide vers le nord faciliteront ce phénomène. Le patrimoine familial de nos vignerons s’étoffe, l’aisance s’installe, de nouvelles habitudes sont prises. Ils se demandent avec angoisse : « lorsqu’il faudra transmettre nos biens, ce serait dommage de les partager entre de nombreux enfants, nous qui avons eu tant de mal à l’acquérir » ; et l’on constate que le nombre de naissances par couple diminue considérablement. Pourtant personne ne parlait, à cette époque, de contrôle des naissances, la pilule et le stérilet étaient inconnus. De plus, comme à l’époque la pudeur interdisait de parler ouvertement de ces choses-là, ils n’ont pas laissé d’instructions à ce sujet…
Le clergé s’élevait contre ce refus d’enfants. Pendant la guerre de 1914-1918, le curé d’Aubière, l’abbé Lavigne, en fit le thème d’un de ses prônes, disant que de nombreux fils uniques avaient été tués à la guerre et qu’il s’agissait là d’une manifestation d’une punition divine. Ceci était trop dur à entendre pour des mères cruellement frappées et certaines d’entre elles, ne pouvant en entendre davantage, se levèrent au milieu du sermon et sortirent de l’église.
Force m’est de constater que dans ma propre famille le procédé était efficace. Si je remonte ma généalogie maternelle depuis mes grands-parents maternels, en grande partie aubiérois, voici ce qu’il apparaît :

Génération II
Sosas 2 et 3
Mes grands-parents maternels ont eu
2 enfants

Génération III
Sosas 4 et 5
arrière-grands-parents maternels
2 enfants
Sosas 6 et 7
arrière-grands-parents maternels
1 enfant

Génération IV
Sosas 8 et 9
Claude BERNARD et Anne FRANCON
1 enfant
Sosas 10 et 11
François BOURCHEIX et Marie BAYLE
1 enfant
Sosas 12 et 13
Amable LUQUET et Françoise MOMY
3 enfants
Sosas 14 et 15
Jean ROCHE et Anne BOURCHEIX
3 enfants

Génération V
Sosas 16 et 17
Ligier BERNARD et Françoise PAGEIX
4 enfants
Sosas 18 et 19
Antoine FRANCON et Jeanne DOUSSE
3 enfants
Sosas 20 et 21
Michel BOURCHEIX et Gilberte BOURCHEIX
2 enfants
Sosas 22 et 23
Guillaume BAYLE et Gilberte NOELLET
8 enfants
Sosas 24 et 25
Jean LUQUET et Marie COHENDY
3 enfants
Sosas 26 et 27
Michel MOMY et Michèle ARNAUD
1 enfant
Sosas 28 et 29
Ligier ROCHE et Marguerite MONTEL
9 enfants
Sosas 30 et 31
Jean BOURCHEIX et Marie ROCHE
6 enfants

Le contrôle des naissances parait bien organisé. Prenons par exemple le couple Jean ROCHE x Anne BOURCHEIX (sosas 14 et 15). Ils ont eu 3 enfants et, si on regarde les dates de naissance respectives de ces derniers, on s’aperçoit :

1er enfant
Jean ROCHE
°1840
+30/10/1842
2ème enfant
Marie
°22/01/1845
+07/02/1852
3ème enfant
Marguerite
°13/05/1853
+02/01/1906

Les deux derniers enfants sont venus au monde pour remplacer leurs aînés décédés.

Avant la Révolution, à la génération précédente, je trouve, respectivement :

Génération VI
Sosas 32 et 33
10 enfants
Sosas 34 et 35
10 enfants
Sosas 36 et 37
5 enfants
Sosas 38 et 39
9 enfants
Sosas 40 et 41
15 enfants
Sosas 42 et 43
8 enfants
Sosas 44 et 45
9 enfants
Sosas 46 et 47
15 enfants
Sosas 48 et 49
4 enfants
Sosas 50 et 51
5 enfants
Sosas 52 et 53
5 enfants
Sosas 54 et 55
13 enfants
Sosas 56 et 57
12 enfants
Sosas 58 et 59
5 enfants
Sosas 60 et 61
10 enfants
Sosas 62 et 63
10 enfants


Voyons les décès : tous les généalogistes sont frappés par le nombre important d’enfants morts en bas-âge. Dans certains paroissiaux, ils remplissent des pages entières, correspondant à des années pendant lesquelles une épidémie a dû sévir dans la région.
Alors la question se pose pour nous qui vivons une époque où la mort d’un enfant nous parait une incongruité intolérable et le pire des malheurs qui puisse frapper un couple. Comment faisaient les mères de cette époque pour supporter de telles hécatombes. Il est possible que la fréquence de ces décès entrainait une espèce de fatalisme, comme celui qui nous permet d’envisager la mort de nos parents comme inévitable. Il fallait se résigner et s’accrocher à la foi chrétienne, pour penser qu’un enfant baptisé, mort en bas-âge, est plus heureux auprès de Dieu que dans cette ‘’vallée de larmes’’.
L’espérance de vie était beaucoup plus basse qu’à l’heure actuelle. Les conditions d’hygiène déplorables et la médecine impuissante, entrainaient la mort prématurée des vivants, comme, par exemple, lors d’accouchements difficiles ; aussi lorsqu’on se trouvait devant une maladie grave, plutôt que le médecin, souvent lointain, on appelait le curé, pour être sûr de la qualité de la vie éternelle, et le notaire, pour partager ses biens entre les héritiers.
Après avoir constaté que le malade avait toute sa lucidité, on commençait par un signe de croix, puis, « comme il n’y a rien de plus certain que la mort et de plus incertain que l’heure d’icelle », on recommandait son âme à Dieu, invoquant « tous les benoîts saints et saintes du Paradis et la benoîte Vierge Marie », en prévoyant une somme d’argent, plus ou moins importante, pour des messes vous assurant le salut éternel, on prévoyait ensuite les conditions de l’enterrement, puis on procédait au partage des biens.
Il arrivait pourtant que certaines personnes jouaient les prolongations et parvenaient à un âge avancé. Il n’y avait bien sûr pas de maisons de retraite, euphémisme actuel pour définir les « mouroirs » où nous tous risquons de finir nos jours. Comment agissait-on alors ? Les familles étaient nombreuses et souvent un des enfants logeait avec le parent âgé.
Lorsque les plus âgés mouraient, le curé ne prenait pas toujours la peine de calculer son âge avec exactitude ; même s’il était né dans la paroisse, il se contentait d’écrire « âgé environ de 100 ans ». Comme ce dernier était connu de tous les paroissiens, il ne jugeait pas utile de préciser davantage. Ce qui complique parfois le travail du généalogiste. Certains défunts étaient qualifiés  d’inaptes à recevoir les sacrements de l’église lorsque leur déficience intellectuelle était trop évidente.
Que devenaient les vieux ? Prenons l’exemple d’Agnès Bourcheix, décédée sans enfants à l’âge avancé d’environ 90 ans, le 15 février 1660. Elle a eu l’occasion de faire 3 testaments : le premier (1613), alors qu’elle était assez jeune, dans lequel elle citait toute sa famille ; le second (1645), veuve après un remariage, elle donnait tout à son beau-fils, prêtre ; et, celui-ci étant décédé avant elle, elle en rédige un troisième (1654), bien amer, dans lequel elle se plaint de l’abandon de sa famille et donne tout à ses voisins qui l’avaient aidé à survivre.

Collection M.-J. Chapeau

En étudiant les recensements de la ville de Beaumont, j’ai eu l’occasion de suivre les membres de la famille Luquet, tous les cinq ans, entre 1836 et 1871, et voici les personnes qui entouraient Marie Cohendi, qui vécut de 1780 à 1872, décédée à 92 ans, ce qui représentait, pour l’époque, l’extrême vieillesse.
On voit la maison se vider, petit à petit, des enfants du couple Jean Luquet x Marie Cohendi.
A 74 ans, elle vit avec sa petite-fille âgée de 14 ans.
À 85 ans elle est toute seule, enfin, en 1871, à 91 ans, elle se retrouve avec un de ses enfants et son épouse, revenus à la maison pour s’occuper d’elle.

Au XIXème siècle, il y avait, tous les 5 ans, un recensement de la population. Dans chaque maison les agents recenseurs enregistraient les habitants et leur âge.
Voici les résultats de leurs investigations :

1836

LUQUET Jean
propriétaire
63 ans
COHENDI Marie
son épouse
54 ans
LUQUET Amable
fils
23 ans
LUQUET Antoine
fils
33 ans
FINAIRE Michelle
son épouse
31 ans
LUQUET Anne
petite-fille
11 ans
LUQUET Marie
petite-fille
6 ans
LUQUET Jean
fils
28 ans
BOUCHET Marie
son épouse
22 ans
LUQUET Anne
petite-fille
19 mois

1841

LUQUET Jean
propriétaire
67 ans
COHENDI Marie
son épouse
59 ans
LUQUET Antoine
fils
38 ans
FINAIRE Michelle
son épouse
36 ans
LUQUET Anne
petite-fille
16 ans
LUQUET Marie
petite-fille
11 ans
LUQUET Jean
fils
33 ans
BOUCHET Marie
son épouse
27 ans
LUQUET Anne
petite-fille
6 ans
LUQUET Jean
petit-fils
2 ans


Entre les 2 recensements ci-dessus, on note le départ de Luquet Amable, qui s’est marié à Aubière, et l’arrivée de Jean Luquet (2 ans), fils de Jean et de Marie Bouchet.

1846

COHENDI Marie
veuve Luquet
64 ans
LUQUET Antoine
fils
44 ans
FINAIRE Michelle
son épouse
42 ans
LUQUET Anne
petite-fille
26 ans
LUQUET Marie
petite-fille
21ans
LUQUET Jean
fils
38 ans
BOUCHET Marie
son épouse
33 ans
LUQUET Anne
petite-fille
12 ans
LUQUET Jean
petit-fils
7 ans
LUQUET Marie
petite-fille
4 ans
LUQUET Amable
petit-fils
1 an

On note le décès de Jean LUQUET et la naissance de 2 enfants : Marie et Amable, entre les 2 recensements (1841 et 1846).

1850

COHENDI Marie
veuve Luquet
69 ans
LUQUET Jean
fils
43 ans
BOUCHET Marie
son épouse
38 ans
LUQUET Anne
petite-fille
17 ans
LUQUET Jean
petit-fils
12 ans
LUQUET Marie
petite-fille
9 ans
LUQUET Amable
petit-fils
6 ans

Entre temps, le couple Luquet x Finaire et leurs enfants ont quitté la maison.

1856

COHENDI Marie
veuve Luquet
74 ans
LUQUET Marie
petite-fille
14 ans

Le couple Luquet x Bouchet a quitté la maison en laissant leur fille Marie pour aider la grand’mère.

1861

COHENDI Marie
veuve Luquet
80 ans
LUQUET Marie
petite-fille
18 ans

1866

COHENDI Marie
veuve Luquet
84 ans

Elle reste seule dans la maison. Marie Luquet est partie, peut-être s’est-elle mariée.

1871

COHENDI Marie
veuve Luquet
90 ans
LUQUET Antoine
fils
71 ans
FINAIRE Marie
son épouse
67 ans

Le couple LUQUET x FINAIRE est revenu auprès de la grand’mère

Marie COHENDI est décédée le 12 septembre 1872, à l’âge de 92 ans.
J’ai trouvé, par exemple, dans mon ascendance un couple VIDAL x VIDAL, de Ceyrat, très âgé, à qui l’on n’a pas pu donner les derniers sacrements, vu leur état mental. Il s‘agit de :
VIDAL Jacques °16/06/1679 + 05/11/1764 à 85 ans, et son épouse :
VIDAL Anne °01/02/1682 +21/11/1762 à 80 ans.

En général, les personnes âgées étaient chez elles, pas question de les en déloger.
Les enfants habitaient chez leurs parents et c’était eux qui s’en occupaient.
Dans les familles de vignerons, les femmes ne travaillaient pas à l’extérieur et avaient en charge la maison et tout ce qui la concernait, dont les vieillards. Il arrivait même que cette obligation soit à l’origine du mariage.

Avant la Révolution, et même à l’église ensuite, il était interdit de s’unir si on était cousin à un degré inférieur au 4ème degré ; mais l’église accordait des ‘dispenses de consanguinité’ si on avait de bonnes raisons d’épouser un parent plus proche. Ces raisons n’étaient pas toujours sentimentales, et les personnes âgées pouvaient être un bon prétexte. C’est ainsi que l’on peut lire, dans les demandes de dispenses de l’évêché de Clermont, accessibles aux Archives Départementales, les motifs suivants :
« La suppliante a un père avancé en âge, sujet à la débauche, étant blanchisseur, ce qui fait une grande perte de son revenu. Elle a besoin de trouver quelqu’un du même état qu’elle, ce qu’elle ne trouve pas en dehors de la famille. Le suppliant, du même état de blanchisseur, en entrant dans cette maison, payera beaucoup de dettes et sera en état de gouverner la maison ».
Ou encore :
« Le futur époux craint que son père, infirme et presque aveugle, une sœur souvent malade, lui-même un peu bossu, ne soit méprisé par une gendresse étrangère ».

Il y a quelques décennies, les vieux sans ressources étaient accueillis à l’Hôpital Général, où ils finissaient leurs jours dans des conditions d’hébergement, en dortoirs, loin d’être idéales.
A Aubière, il existait alors, à proximité de l’église, une maison tenue par les Sœurs de Loubeyrat, qui étaient garde-malades et infirmières et prenaient quelques dames âgées ayant quelques revenus, comme pensionnaires. Ces dernières finissaient leurs jours paisiblement. n


© Cercle généalogique et historique d’Aubière (Marie-José Chapeau)