vendredi 21 février 2014

Francisque Dégironde, mort pour la Patrie



Francisque Dégironde, né le 17 août 1887 à Aubière, était le fils de Barthélemy et de Marie Mosnier. Il avait épousé, le 13 juillet 1912 Marie-Thérèse Bourghis.
Il tombe, sous le feu de l’ennemi, le surlendemain de son 27ème anniversaire, le 19 août 1914. Son régiment se trouvait alors à Günsbach en Alsace, le village d’Albert Schweitzer.


L’avis de décès n’arriva à la mairie d’Aubière que début septembre : ce fut le premier.
Le maire, Jean Noëllet, dit le Rapide, prit son courage à deux mains et s’en alla avertir la famille. Chemin faisant, il rencontra un de ses administrés qui lui demanda : « Où vas-tu donc avec cette mine de déterré ? » Jean Noëllet répondit : « Un Aubiérois a été tué ; je vais avertir la famille ». L’Aubiérois se dit en lui-même : « Combien de fois devra-t-il faire cette terrible démarche avant que la guerre ne se termine ? »
Plus de cent fois !
Tout au long de l’année, nous rendrons ainsi hommage aux Aubiérois morts pour la France.

Avis de décès de Francisque Dégironde,
reçu en mairie d'Aubière,
et annoté (en bleu) de la main du maire Jean Noëllet.
(Archives communales d'Aubière)

Fiche de Francisque Dégironde
- A noter une erreur sur sa date de naissance -
(Site Mémoires des Hommes)
Église de Günsbach en 1917
Un obus a détruit le clocher.
Günsbach, en Alsace, aujourd'hui.

© Cercle Généalogique et Historique d'Aubière


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