tag:blogger.com,1999:blog-4254176155073151812.post167914231728212612..comments2023-07-03T02:19:17.270-07:00Comments on Cercle généalogique et historique d'Aubière: Carnet de rôles des consuls (1720-1721)_04C.G.H.A.http://www.blogger.com/profile/00743458826478759470noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-4254176155073151812.post-89924609968816985602012-06-22T10:26:36.504-07:002012-06-22T10:26:36.504-07:00J'ajoute que plusieurs années avant la Révolut...J'ajoute que plusieurs années avant la Révolution, il y eut à Beaumont un Syndic qui devait être l'équivalent du Maire.Jacques Pageixhttps://www.blogger.com/profile/11718643987513735593noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4254176155073151812.post-78961128008607091922012-06-22T10:24:09.798-07:002012-06-22T10:24:09.798-07:00L'histoire du consulat dans les communes reste...L'histoire du consulat dans les communes reste à faire.<br />C'est un sujet passionnant auquel j'ai consacré un chapitre dans le cas de Beaumont.<br />L'apparition et le développement du consulat a du être sensiblement le même pour les autres bourgs.<br />A Beaumont, on mentionne deux élus dès le XIIIe siècle, chargés des "affaires, négoces et comptes" de la ville. Au début du XVe siècle, ma reconstitution cadastrale de ce bourg (maison par maison avec les noms des tenanciers) montre l'existence dans le quartier de Saint-Pierre ("Belmont le Puy") d'une maison du Saint-Esprit qui n'est autre que l'ancienne maison commune (devenue par la suite la première mairie). A l'époque, il y avait deux "élus", nommés à la Saint-Jean-Baptiste pour un an. Il rendaient leurs comptes à la population réunie en assemblée à l'issue de l'année. Ce n'était pas pour eux une sinécure, car ils devaient percevoir la taille royale et autres impositions (crues pour financer les guerres, etc.) et la taille de Madame, ou taille abonnée, ou encore appelée taille de la Toussaint, car elle était due à cette échéance. Elle s'élevait à 6 livres tournois, ce qui est relativement peu par rapport aux autres communes. Il géraient les affaires communales (réparation des chemins, fontaines, fortification, etc.) Sans m'étendre ici sur le processus qui a amené les habitants à acquérir des libertés municipales (de nombreux auteurs s'y sont consacrés, tel sue Elie Jaloustre pour Gerzat); il est pratiquement certain qu'elles proviennent des confréries du Saint-Esprit, qui avait peu à peu pris de l'autonomie et de l'initiative, en s'occupant des malades, et en recouvrant des fonds qu'ils ont appris à gérer de manière autonome...D'ailleurs, près de l'église de Notre-Dame de la Rivière existait une maison du Saint-Esprit où deux Bailes de la charité exerçaient toujours ces fonctions au XVIe siècle.<br />Au XVIIe siècle, on est passé à quatre consuls (changement d'appellation), et au XVIIIe siècle (cf archives Pageix), les consuks étaient inscrit à l'avance sur un "tableau de recollement" qui s'étendait sur plusieurs années (ces fonctions ne devaient pas être très attirantes, vu les charges et responsabilités qu'elle supposaient et certains esayaient de s'y dérober, souvent sans succès.<br />Jacques PageixJacques Pageixhttps://www.blogger.com/profile/11718643987513735593noreply@blogger.com